« Croire… quand même ! »
Jésus annonce ici à ses disciples son départ « je pars vous préparer une place » et ils sont bouleversés. Jésus sait donc qu’il peut nous arriver d’être bouleversés ! Il l’a été lui-aussi devant le tombeau de son ami Lazare : « Saisi d’émotion, bouleversé, Jésus pleura » (Jean 11, 33). Qui d’entre nous n’a pas été ainsi désemparé, bouleversé par le décès d’un proche, l’épreuve de la maladie, du grand âge, l’appréhension du lendemain, la peur de l’avenir ; chaque fois qu’on se demande s’il y a une issue possible ?
« On se gargarise souvent d’altérité… mais devant le Tout Autre, comment ne pas perdre pied ? »
Signe de division… ? Nous sommes souvent perplexes voire décontenancés face à ces moments où la personne de Jésus divise, suscite réprobation ou éloignement. Déception et hostilité.
Pourtant quoi de plus naturel ou d’ordinaire si on connaît « ce qu’il y a dans l’homme » ? Si on mesure la somme de clivages et de divisions qui affectent la pensée et la parole humaines
« Une main créatrice a voulu faire de cette diversité un symbole de fraternité. »
Je m’enfonce peu à peu dans la forêt, à pas lents, au rythme de la pensée, de la prière, comme on s’introduit pieusement au cœur d’un mystère. J’aime par-dessus tout me retrouver en ce lieu solitaire, où foisonne une multitude de végétaux divers. On y trouve, surgissant au-dessus d’une végétation dense d’arbrisseaux et de buissons, une grande variété d’arbres imposants qu’on n’imaginerait pas voir se côtoyer – j’allais dire se tutoyer
Un mot, un seul, "Marie"
Marie-Madeleine est là, au tombeau, dépouillée, abandonnée, chargée seulement d’un chagrin si lourd que seules les larmes et les lamentations dont elle est secouée peuvent l’aider.
Comme elle nous ressemble cette femme, venue pour accomplir les devoirs rendus aux morts. Elle pensait trouver le corps de celui qu’elle pleure
« Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? »
« Il semble bien que non, si vous êtes tous, comme je le crois, des petits frères de mon ami Pierre.
Pierre qui m'appelle Maître et Seigneur - et il a bien raison – ça a l'air de l'étonner que je m'intéresse aux pieds des hommes
« Caïphe n’est pas mort »
Faut-il m’excuser de me laisser emporter ? Alors je m’excuse mais n’en pense pas moins.
Caïphe n’est pas mort. Des Caïphe lui succèdent à travers les siècles, personnels ou collectifs, cherchant à faire mourir Jésus, volontairement ou par maladresse, le crucifiant en portant atteinte à la foi des croyants.
« Mon père est toujours à l’œuvre et moi aussi je suis à l’œuvre »
Sortant d’une interprétation fondamentaliste de l’interdit du sabbat, Jésus a libéré un homme par une parole, lui donnant de se lever et de vivre autrement sa vie. Ce geste de libération met en lumière ceux qui s’opposent à cet esprit de liberté. Si saint Jean vise
Contact
Maison Pierre de Bérulle
17 rue des Lyonnais 75005 Paris
Tel : 01 44 08 76 00
communication@oratoire.org
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