Chaque semaine, un prêtre de l’Oratoire ou des personnes (hommes et femmes) proches de la congrégation, écrit une méditation biblique en rapport avec le calendrier liturgique. Nous la publions ici. Vous pouvez également la retrouver sur la page Facebook des Oratoriens
« Que Tous Soient Un »
Ces paroles de Jésus se présentent comme un testament dans le testament. En un long et solennel "discours d'adieu " (13 à 17) Jésus s'adresse aux siens, comme Jacob s'adressa à ses fils ou Moà¯se à son peuple, avant de mourir.
« Adhérer au Christ et en être témoin, c’est toujours prendre des risques. »
Si Paul avait reçu en songe la garantie divine que personne ne le maltraiterait à Corinthe, cela ne veut pas dire que la jeune Eglise était en paix dans son intégralité.
« Transmettre ce que nous avons reçu : continuité et renouvellement »
Cet épisode précise dans quelles conditions les disciples du Seigneur ont renouvelé le mode d'appartenance à l'unique peuple de Dieu : En raison de la vie nouvelle incarnée par Jésus-Christ, le discernement de ses disciples, judéo-chrétiens, a permis d'ouvrir les portes de l'Église de Dieu à ceux qui n'appartenant pas à la tradition juive, embrassaient la foi chrétienne.
« Croire… quand même ! »
Jésus annonce ici à ses disciples son départ "je pars vous préparer une place " et ils sont bouleversés. Jésus sait donc qu'il peut nous arriver d'être bouleversés ! Il l'a été lui-aussi devant le tombeau de son ami Lazare : "Saisi d'émotion, bouleversé, Jésus pleura " (Jean 11, 33). Qui d'entre nous n'a pas été ainsi désemparé, bouleversé par le décès d'un proche, l'épreuve de la maladie, du grand âge, l'appréhension du lendemain, la peur de l'avenir ; chaque fois qu'on se demande s'il y a une issue possible ?
« On se gargarise souvent d’altérité… mais devant le Tout Autre, comment ne pas perdre pied ? »
Signe de division ! ? Nous sommes souvent perplexes voire décontenancés face à ces moments où la personne de Jésus divise, suscite réprobation ou éloignement. Déception et hostilité.
Pourtant quoi de plus naturel ou d'ordinaire si on connaà®t "ce qu'il y a dans l'homme " ? Si on mesure la somme de clivages et de divisions qui affectent la pensée et la parole humaines
« Une main créatrice a voulu faire de cette diversité un symbole de fraternité. »
Je m'enfonce peu à peu dans la forêt, à pas lents, au rythme de la pensée, de la prière, comme on s'introduit pieusement au cœur d'un mystère. J'aime par-dessus tout me retrouver en ce lieu solitaire, où foisonne une multitude de végétaux divers. On y trouve, surgissant au-dessus d'une végétation dense d'arbrisseaux et de buissons, une grande variété d'arbres imposants qu'on n'imaginerait pas voir se cà´toyer – j'allais dire se tutoyer
Un mot, un seul, « Marie »
Marie-Madeleine est là , au tombeau, dépouillée, abandonnée, chargée seulement d'un chagrin si lourd que seules les larmes et les lamentations dont elle est secouée peuvent l'aider.
Comme elle nous ressemble cette femme, venue pour accomplir les devoirs rendus aux morts. Elle pensait trouver le corps de celui qu'elle pleure
« Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? »
"Il semble bien que non, si vous êtes tous, comme je le crois, des petits frères de mon ami Pierre.
Pierre qui m'appelle Maà®tre et Seigneur - et il a bien raison – ça a l'air de l'étonner que je m'intéresse aux pieds des hommes
« Caïphe n’est pas mort »
Faut-il m'excuser de me laisser emporter ? Alors je m'excuse mais n'en pense pas moins.
Caà¯phe n'est pas mort. Des Caà¯phe lui succèdent à travers les siècles, personnels ou collectifs, cherchant à faire mourir Jésus, volontairement ou par maladresse, le crucifiant en portant atteinte à la foi des croyants.
« Mon père est toujours àl’Å“uvre et moi aussi je suis àl’Å“uvre »
Sortant d'une interprétation fondamentaliste de l'interdit du sabbat, Jésus a libéré un homme par une parole, lui donnant de se lever et de vivre autrement sa vie. Ce geste de libération met en lumière ceux qui s'opposent à cet esprit de liberté. Si saint Jean vise
« L’une et l’autre Alliance »
Pour fêter l'Annonciation, grande fête pour la tradition oratorienne, la liturgie nous propose un extrait un peu difficile de la lettre aux Hébreux ! Je ne retiens ici que deux éléments singuliers, dont l'articulation peut être éclairante.
D'une part, l'auteur de la lettre aux Hébreux semble croire que Jésus parle et récite des psaumes dès son plus jeune âge !
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