Valéry Vial commence sa carrière dans le secteur privé, comme comptable puis directrice administrative et financière, sans pour autant s’y épanouir pleinement. « Je trouvais que je n’avais pas assez de prise avec le réel. Aussi, j’ai fait un bilan de compétences dont il est ressorti que j’avais des qualités pour la formation. » Elle décide alors d’enseigner, d’abord le droit (en BTS) et l’économie dans le second degré, avant qu’un chef d’établissement ne lui confie une classe de CM 1. « L’enseignement auprès de cette tranche d’âge, plus jeune que celles que j’avais connues jusqu’alors, a été une véritable révélation. Apprendre aux enfants àdonner le meilleur d’eux-mêmes, leur faire découvrir des compétences qu’ils ne soupçonnaient même pas, àun âge où tout se crée encore ».
Après l’admission au concours de professorat des écoles, maternelles, CM1 et CM2 s’enchaînent jusqu’au BOPEC (Bilan d’Orientation Professionnelle dans l’Enseignement Catholique) qui confirme son envie de prendre plus de responsabilités en réunissant les deux domaines de compétence de sa carrière. « J’ai relié mes deux cœurs de métier, la gestion administrative et l’enseignement. Pour moi, il fallait que je connecte les deux ».
Valéry Vial ne connaissait pas l’Oratoire. « Quand j’ai lu la charte éducative de l’Oratoire, moi qui avais été une enfant à« besoin particulier », j’ai senti qu’on se rapprochait de ce j’attendais de l’éducation. »
Avec l’envie de travailler sur des projets transversaux, Valéry Vial sait qu’enseigner àla génération Alpha induit forcément un changement, elle a fait son mémoire de Master sur le sujet !