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Méditation biblique du père Michel Quesnel, 25 juin 2020

Le roi de Babylone place sur le trône de Jérusalem une marionnette à sa solde, Mattanya ; et, d’autorité, il change son nom. Quand on sait ce que représente le nom dans la mentalité sémitique, c’est le déshonneur suprême. Le vainqueur déshonore les vaincus. Avons-nous des situations analogues en 2020 ? – Suivez toujours mon regard !

Alors, ces vieux textes n’ont-ils rien à nous dire ?

Homélie du père Michel Quesnel

En cette fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ, nous sommes particulièrement invités à l’action de grâce : c’est un cadeau extraordinaire que Jésus nous fait de pouvoir le recevoir en nourriture. Et nous sommes également invités à faire corps entre nous. Tout ce qui nous sépare, tout ce qui nous divise, tout ce qui crée des ségrégations n’a pas sa place. Il est normal de débattre ; tout groupe vivant le fait. Mais il n’est pas normal d’être désunis. La volonté d’unité est une des significations du geste de paix que nous faisons – de façon encore bien lointaine aujourd’hui – avant la communion.

Méditation biblique du père Jean-Marie Martin

Ton Amour, Seigneur, n’est pas arrêté par l’abondance de haine qui se déchaîne, et pour ta part, tu ne connais d’abondance que celle de l’Amour. Quand tu demandes à tes disciples d’aimer même leur ennemi, tu sais, ô combien, ce dont tu parles. Crois-tu vraiment que nous en soyons capables ? Osons-nous croire que nous en avons reçu la capacité ? Pourquoi s’étonner, d’ailleurs, que tu nous demandes, à nous les humains, à nous tes disciples, d’aimer nos ennemis, et de prier pour ceux qui nous persécutent, puisque tu nous en as montré le chemin, et puisque tu les aimes, nos ennemis, et que tu les sauves ! Mais sans l’aide de ton Esprit d’Amour, comment aimer suffisamment pour faire front à la haine qui ravage notre monde ?

Méditation biblique du père Roger Thomas

Que nous dit Barnabé pour notre route à ce jour ?
Je pense, en ce temps de Pentecôte où nous sommes plus attentifs à l’action de l’Esprit Saint :

une attention plus grande aux besoins de notre communauté au milieu de ce confinement où l’inventivité est de mise ;
une attention à nos voisins, où des besoins ont pu s’exprimer ;
une contemplation sur l’action du Seigneur, en ce temps où tant de générosités se sont manifestés.

« S’il pleut à la saint Barnabé, il y a de l’avoine partout où l’on a semé » ; semons cette semence de la Parole de Dieu avec cette assurance qu’elle nous a déjà devancée.
À la suite des Apôtres, prions.

Méditation biblique du père Michel Dupuy

(…) Si tant est que l’ordination me mette à part, ce que je ne crois pas, elle me met en premier lieu, sans exclusive ni sectarisme, au service des petits, des pauvres. Dans l’expression de la Foi, bien que devant prendre sur moi, je suis conduit à comprendre certaines marques de dévotion dans lesquelles l’on a emprisonné trop de chrétiens, le grain de chapelet, le petit cierge, une larme coulant sur une joue marquée par l’épreuve ou l’action de grâce… tous ces gestes du petit sous forme d’une religiosité qu’il m’est permis de regretter mais qui expriment une foi simple à laquelle nous avons pour mission de montrer la richesse en la vivant d’abord par nos actes et non pas nos beaux discours. Foi nourrie de cet Évangile plus que par tout code, canonique ou moral fut-il !

Méditation biblique du père Luc Forestier

La profonde transformation que la foi chrétienne déploie dans l’histoire, dont la liturgie est un témoin modeste, tient d’abord à la découverte de la puissance authentique de Dieu, qui élève les humbles et renverse les puissances. Son lieu de plus grande vérification tient au souci du corps et des corps, du corps du Christ qu’est l’Église et des corps que sont les personnes en situation de fragilité. Honorer la chair de l’humanité blessée est le seul lieu d’effectuation de la liturgie tout en sauvant la foi du risque de la gnose qui préfèrera toujours les puissances illusoires.