(…) le pardon et le refus de pardonner ; cela marque profondément notre époque. Nous sommes au cœur d’un double événement, sachant que l’important n’est pas dans l’événement, mais dans la manière dont nous vivons l’événement.
C’est à ce constant problème que nous sommes de plus en plus appelés dans notre société, nous demandant de discerner, et donc d‘éveiller notre conscience ; sachant que nous sommes, nous-mêmes, à la fois exposés au refus du pardon et ouverts à ce même pardon.
« Qui suis-je pour juger ? « , nous dit François. Sans naà¯veté aucune, il n’y a pas de jour où nous ne soyons, d’une manière ou d’une autre, exposés à discerner l’attitude qui convient, devant ce pardon que nous demande le Père, Notre Père ; sachant, comme nous le dit Claire Ly, que, « sur la Croix, Jésus ne pardonne pas, mais demande à son Père de pardonner ! » Le reste est chemin de pardon, et seule la victime peut le donner.