« Demandez, on vous donnera tout ce qu’il faut » affirme Jésus à ses disciples lui demandant de leur apprendre à prier. A écouter la plupart des intentions de prière universelle, les assemblées chrétiennes semblent avoir bien appris la leçon. Trop bien peut-être.
Chapitre 3 du livre de Marie-Emmanuel Crahay : « Les Auxiliaires du Sacerdoce au Brésil, de 1956 à aujourd’hui. » Un livre publié par le Père Dumont, de l’Oratoire de France, aux Editions Karthala, septembre 2016
« Voilà l’état du monde au regard de Jésus. Voilà en quoi s’emploie le temps de la Nature et de la Loi : de la Nature à le désirer, de la Loi à le figurer. »
Bérulle insiste beaucoup et souvent sur la plénitude de Dieu qui se suffit à lui-même.
L’homme a une place à part dans la nature et dans la Création, puisqu’il peut reconnaître Dieu et agir sur le monde.
Et voilà qu’il se prit à rêver : la forêt de colonnes qui le surplombait tout là-haut, tout là-haut, se transformait en arbres immenses qui se rejoignaient en canopée, séduisante, rafraîchissante… et engageant à la prière.
Loin d’être une religion de la méditation tranquille et protectrice, le christianisme nous met en posture d’attente, à la suite d’Israël, et creuse en nous un désir de liberté et de fraternité.
Pour Bérulle, Jésus est le second Adam, qui inaugure une nouvelle création dans une humanité renouvelée.
Serait-il donc plus facile de pardonner que de guérir ?
« L’homme est un néant environné de Dieu, indigent de Dieu,
capable de Dieu et rempli de Dieu, s’il veut. » Pierre de Bérulle
