Calendrier des sessions 2020 de La Valfine

La Valfine se prépare pour cette nouvelle année 2020 avec un programme riche et varié encore une fois ! Trois sessions ouvertes à tous sont d'ores et déjà planifiées avec les intervenants suivants : René Valette en Mai, Guy Aurenche en Juin et Albert Rouet en Octobre. Nous ouvrons cette session à plusieurs dizaines de participants. Venez nombreux !

« Quelle hospitalité ? » Méditation de François Picart

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

« Une main créatrice a voulu faire de cette diversité un symbole de fraternité. »

Je m’enfonce peu à peu dans la forêt, à pas lents, au rythme de la pensée, de la prière, comme on s’introduit pieusement au cœur d’un mystère. J’aime par-dessus tout me retrouver en ce lieu solitaire, où foisonne une multitude de végétaux divers. On y trouve, surgissant au-dessus d’une végétation dense d’arbrisseaux et de buissons, une grande variété d’arbres imposants qu’on n’imaginerait pas voir se côtoyer – j’allais dire se tutoyer

Un mot, un seul, "Marie"

Marie-Madeleine est là, au tombeau, dépouillée, abandonnée, chargée seulement d’un chagrin si lourd que seules les larmes et les lamentations dont elle est secouée peuvent l’aider. Comme elle nous ressemble cette femme, venue pour accomplir les devoirs rendus aux morts. Elle pensait trouver le corps de celui qu’elle pleure

« Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? »

« Il semble bien que non, si vous êtes tous, comme je le crois, des petits frères de mon ami Pierre. Pierre qui m'appelle Maître et Seigneur - et il a bien raison – ça a l'air de l'étonner que je m'intéresse aux pieds des hommes

« Caïphe n’est pas mort »

Faut-il m’excuser de me laisser emporter ? Alors je m’excuse mais n’en pense pas moins. Caïphe n’est pas mort. Des Caïphe lui succèdent à travers les siècles, personnels ou collectifs, cherchant à faire mourir Jésus, volontairement ou par maladresse, le crucifiant en portant atteinte à la foi des croyants.

« Mon père est toujours à l’œuvre et moi aussi je suis à l’œuvre »

Sortant d’une interprétation fondamentaliste de l’interdit du sabbat, Jésus a libéré un homme par une parole, lui donnant de se lever et de vivre autrement sa vie. Ce geste de libération met en lumière ceux qui s’opposent à cet esprit de liberté. Si saint Jean vise

« L’une et l’autre Alliance »

Pour fêter l’Annonciation, grande fête pour la tradition oratorienne, la liturgie nous propose un extrait un peu difficile de la lettre aux Hébreux ! Je ne retiens ici que deux éléments singuliers, dont l’articulation peut être éclairante. D’une part, l’auteur de la lettre aux Hébreux semble croire que Jésus parle et récite des psaumes dès son plus jeune âge !

Pourquoi s'intéresser aujourd'hui à Philippe Néri ?

Pour bien des raisons certainement. Mais essentiellement, je le crois, à cause de son style de vie véritablement prophétique, et de sa capacité d’adaptation pour annoncer la bonne nouvelle en se recentrant sur l’essentiel, c’est-à-dire l’évangile qui transforme la vie, tout cela dans un monde et une église en crise profonde et en grande mutation. Or c’est bien ce qui nous arrive à nous aussi aujourd’hui !

Philippe Neri, le cœur palpitant de la réforme catholique du XVIe siècle

Prenant part à ce Congrès international savamment organisé par la Fédération mexicaine de la Confédération de l’Oratoire, qui se donne pour objectif de réfléchir sur “L’oratoire : entre mémoire et prophétie”, j’ai été appelé à scruter dans ma contribution le cœur de Philippe Neri, à en sentir la palpitation et à témoigner de son grand amour pour l’homme de son temps

Pèlerinage des établissements oratoriens à Rome pour les 400 ans de la canonisation de Philippe Néri

Le 12 mars 1622, le pape Grégoire XV canonisait le Bienheureux Philippe Néri, florentin d’origine, mais ayant vécu quasiment toute sa vie à Rome, où il fondera l’Oratoire. C’est donc dans la « Ville Eternelle » que les quatre établissements scolaires sous tutelle oratorienne, à savoir Saint-Philippe-Néri à Juan-les-Pins, Massillon à Paris, Saint-Erembert à Saint-Germain-en-Laye et Saint-Martin à Pontoise, se sont retrouvés.

«Tous les sacrifices, même sincères et désintéressés, ne sont pas bons pour autant »

Comme elle est étonnante cette mère qui a sacrifié son identité à son mari et à ses enfants. C’est pour eux qu’elle se prosterne et parle au Maître. Abnégation extrême, réduite à l’entre soi familial. Comme ils sont insolents et prétentieux ces fils manœuvriers qui ont envoyé leur mère porter leur requête au rabbi