Des Oratoriens méditent la Bible. Paul Carpentier (03.08.2017)
Évangile du jeudi 3 août 2017
Évangile du jeudi 3 août 2017
En ce temps-làJésus disait aux foules : « Le royaume des cieux est encore comparable àun filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il àla fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants des justes et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
« Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondirent : « Oui. » Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des cieux est comparable àun maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »
Lorsque Jésus eut terminé ces paraboles, il s’éloigna de là.
Matthieu, 13, 47-53
« Une parabole c’est une petite histoire que Jésus raconte pour nous en faire comprendre une plus grande », disait un enfant au cours d’une rencontre de catéchisme.
Dans mon ministère en paroisse, j’ai souvent été surpris par la perspicacité spirituelle des plus jeunes et leur capacité parabolique àcapter les ondes de l’Esprit Saint pour comprendre cette façon toute simple que Jésus a de nous introduire aux mystères du Royaume. Pas de grands discours théologiques pour les sages et les savants, du moins chez Matthieu que nous lisons toute cette semaine, mais un regard attentif sur la vie des gens, et sur leur travail en particulier : les semailles et les moissons, le commerce des perles fines, la récolte du raisin ou le tri du produit de la pêche. C’est concret, c’est vivant, c’est de toujours àtoujours.
« Si je leur parle en parabole, faisait remarquer Jésus àses disciples, c’est parce qu’ils regardent sans voir et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre. » (Matthieu 13,13)
Où que nous soyons au cÅ“ur de cet été, nous voici donc ànouveau invités, dans les rencontres avec ceux qui s’activent pour notre plaisir et notre repos, àouvrir nos yeux et nos oreilles, notre cÅ“ur d’enfant surtout. Pour y découvrir la source de la vraie vie, et puiser dans ces multiples trésors humains, anciens ou nouveaux, de quoi verser dans le monde, comme Jésus, plus de joie, de douceur et de beauté. Et être ainsi renouvelés dans l’espérance par la parabole d’un été évangélique.
Paul Carpentier, prêtre de l’Oratoire àSaint Ferréol, Marseille
PS  : Que ce n° 300 de nos « Méditations bibliques », comme tous les précédents, dise àchacun(e) notre souhait de rester toujours àl’écoute de la Parole dans le concret de la vie des humains.