Avec la canonisation de John Henry Newman (1801-1890), c’est aussi un geste philosophique, souvent inaperçu, qui se trouve reconnu. Ce colloque veut en dégager le contour et l’intention à travers une série de contrastes, à partir d’horizons philosophiques différents.

Inscription obligatoire sur : www.icp.fr/a-propos-de-l-icp/agenda/john-henry-newman-philosophe-colloque

John-Henry Newman, le philosophe derrière le théologien
« Newman philosophe » doit s’entendre comme une question. Mais aussi comme une conviction qui atteste la fécondité de sa pensée. Anglican d’origine, John Henry Newman (1801–1890) est passé au catholicisme. Loin de tout débat stérile entre des confessions, c’est en réalité aussi de philosophie qu’il s’agit. Les carnets de Newman, et autres textes, font voir aujourd’hui combien il fut philosophe et dialogua avec les philosophes. Descartes, Locke, Bergson, mais aussi la liberté ou l’assentiment sont autant de noms et de thèmes à associer aujourd’hui à la figure de Newman, dont tout une philosophie sous-tend la perspective théologique.

Une collaboration scientifique
La Faculté de Philosophie de l’Institut Catholique de Paris et la Faculté de Théologie protestante de l’Université de Genève ont décidé de s’associer pour célébrer l’événement de canonisation de John Henry Newman. Cette recherche commune se déclinera en deux sessions : « Newman philosophe » (à l’ICP, le 15 Novembre 2019) et « Newman théologien » (à l’UGE, le 5 Mai 2020).

Colloque organisé par Emmanuel Falque et Grégory Solari avec Pascal Engel, David Rabourdin, Camille Riquier, Ghislain Waterlot