L’esprit de La Valfine
« L’Évangile revient à l’Église ». Convaincus de cette chance, Marie Louise, sœur de St Joseph, et Michel, Prêtre de l’ Oratoire, nous avons cherché comment être acteurs de cette nouvelle annonce, aider à l’écoute des textes , à leur compréhension… Ainsi mûrit un projet approuvé, encouragé par nos supérieurs respectifs : Anne Catherine Arayet et Jean Dujardin, ce dernier, nous offrant pour sa réalisation une vieille ferme jurassienne appartenant à l’Oratoire inutilisée depuis 30 ans. .Ainsi naquit La Valfine,.
La définir est impossible . Un simple mot ne saurait recouvrir tout ce qui se passe dans ses murs. La richesse de ce qui s’y vit. Maison d’accueil est le plus à même de signifier ce que, venant de toute la France, des femmes et des hommes trouvent dans cette maison au confort soigné et reconnu, dans sa beauté née de choses simples, dans un cadre naturel privilégiant le silence, le repos et la joie. Pour favoriser cette convivialité, les rencontres n’excèdent jamais 14 ou 15 participants rt les séjours d’un coût modique, l’argent ne devant pas être un obstacle .
Réduire La Valfine aux sessions qui s’y déroulent serait une erreur. La Bible y a certes sa place, ainsi que des thèmes d’actualité confiés à des intervenants reconnus : Biologie, Science, Économie, Mondialisation… musique, cinéma et aquarelle ne sont pas oubliés, mais cela ne serait rien sans l’écrin que constitue la convivialité joyeuse, fraternelle faisant de la Valfine non une maison du savoir, mais de l’ existence. Un lieu « source » disent beaucoup, de « repères » ajoutent certains très engagés dans leur milieu de vie . Maison d’accueil, aux portes restant ouvertes à celles et ceux qui viennent nous confier leurs joies, leurs peines, leurs questionnements . La mixité y est une richesse reconnue et appréciée . La Parole y est libérée ouvrant à des prolongements engageant la cohérence et donc au courage.
La Valfine enfin ne saurait être définie sans l’attention que nous portons à ce qu’elle doit être : une « Valfine Hors-les-murs » Là, où de retour chez eux, par cet « autre chemin intérieur » dû au séjour , chacun vit et témoigne de ce qu’il a trouvé dans cette maison aux trois tables : celle du travail et de l’étude, celle des repas toujours empreints de joie, leur qualité est reconnue, celle enfin où, au terme de chacune des rencontres , nous rendons grâce pour ce que nous avons vécu et qu’il nous appartient de porter aux petites communautés auxquelles nous appartenons . Petites communautés, l’ Eglise de demain, nourries de « l’Évangile qui revient »
Marie Louise, sœur de St Joseph, et Michel, Prêtre de l’ Oratoire