« Petite vie de Pierre Bérulle, fondateur de l’Oratoire de Jésus », par François Montfort
Pierre de Bérulle… un nom ignoré du grand public, un homme méconnu par les historiens… et cependant, une des personnalités les plus remarquables du XVIIe siècle français. Il a marqué profondément la spiritualité chrétienne par la vigueur et l’originalité de sa pensée. Il a combattu sans faiblir pour réveiller la ferveur de l’Eglise et rénover son clergé. Il a introduit en France le Carmel réformé de Thérèse d’Avila… et, à sa mort, quarante-trois couvents auront été créés. Il s’est inspiré de Philippe Néri pour fonder « l’Oratoire de Jésus » (implanté en dix-huit ans dans quelque quarante lieux). Il eut pour amis Madame Acarie et François de Sales, et pour disciples Jean Eudes, Jean-Jacques Olier, Vincent de Paul, Grignion de Montfort. Le pape Urbain VIII l’appela « l’apôtre du Verbe Incarné », Louis XIII et Richelieu ont souvent requis ses dons de médiateur, mais n’ont pu faire de lui un politicien : Dieu et l’Eglise étaient toujours premiers dans ses choix. Une vie trop brève (1575-1629), dont le rayonnement n’a jamais cessé. L’influence de Bérulle s’exerce aujourd’hui à travers l’Oratoire de Jésus et les oratoriens , elle est accrue par l’édition ou la réédition de ses nombreux écrits. François Monfort, oratorien, pratique depuis longtemps Pierre de Bérulle. Il en trace un portrait où la rigueur de l’historien n’occulte pas la ferveur du disciple.
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