Saint François d’Assise est le patron des écologistes depuis 1979. C’est pourquoi cette année, après la parution de l’encyclique du pape François « Laudato Si’ », il nous semble important qu’àSaint-Bonaventure, ancien couvent franciscain, nous fassions place aux questions écologiques. Quelques mois avant la conférence de Paris sur les changements climatiques (COP21), le pape François a engagé l’Église catholique àprendre en compte les questions environnementales, reconnaissant par-làque le sujet écologique est un enjeu majeur pour l’avenir de l’humanité. Dans un monde en interaction, les questions de justice, de pauvreté et de sauvegarde de la création sont étroitement liées.
Aussi sommes-nous invités àun sursaut de conscience àla hauteur de la mutation de civilisation que nous devons vivre si nous voulons sauvegarder la terre, notre maison commune. Assaillis par tant de questions, nous avons besoin au cœur de la ville, de reprendre souffle de nous aérer intérieurement, comme on ouvre une fenêtre dans un espace trop longtemps confiné. C’est quelquefois en « ouvrant » notre esprit àd’autres réalités, que se produisent en nous des connections intérieures. Au service de tous les habitants de l’agglomération lyonnaise, le sanctuaire Saint-Bonaventure propose, entre autres, d’ouvrir des « fenêtres » sous la forme de cours ou d’ateliers. Accessibles àtous, sans inscription, ni frais, ces « fenêtres propositions » sont destinées àéclairer notre chemin humain et chrétien. Je remercie toutes les personnes qui se rendent disponibles pour nous aider à ouvrir ces« Fenêtres ».
N’hésitez pas ànous solliciter : prêtres, laïque en mission ecclésiale, bénévoles… C’est avec joie que nous vivons ce service de la rencontre et de la réflexion au cœur de Lyon.
Antoine Adam, prêtre de l’Oratoire, recteur de Saint-Bonaventure et chapelain de l’Hôtel-Dieu