En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

Avec "Qu'éclate la joie des passereaux", le Père Martin nous entraîne avec lui dans une marche contemplative en forêt. L'écoute des passereaux va bientôt susciter en lui une contemplation très personnelle du mystère de la mort et de la Résurrection, sur le mode de l’Oraison, de la Profession de Foi intime.

Quelle est ma relation avec celui que je veux servir ? Jésus nous réquisitionne à partir de ce qui constitue sa mission à lui : l’Amour. Portez du fruit parce que vous êtes greffés sur ma vigne, autrement dit, sur l’Amour ! « Alors, m’aimes-tu suffisamment ? »

Le Père Jean-Marie Martin accompagnait le 9e "Train de la Mémoire" - un voyage scolaire à Auschwitz - en 2014. A cette occasion, il a écrit et lu un texte au 500 élèves faisant le voyage. Un texte que nous publions à l'occasion de la 10e édition de ce voyage scolaire hors normes.